PSG, Ronaldo, tactique : Ce qu’il faut retenir des confidences de Carlo Ancelotti au Financial Times

Huit mois après son arrivée sur le banc du Real Madrid, le technicien italien s’est confié au Financial Times. De ses débuts sur les bancs de touche à son passage au PSG, le technicien italien fait un retour sur dix-huit années de carrière. Un bilan plein de recul, d'humour... et critique.

Ancelotti : "Les Français ne comprennent pas qu’ils doivent être à 100% tout le temps"  - Football - Liga




Près de neuf-cents matches dirigés, sept clubs entraînés dans quatre pays différents. En dix-huit ans, Carlo Ancelotti est devenu l’un des entraîneurs les plus cotés en Europe. À son palmarès, deux Ligues des champions, trois titres de champion en Italie, en Angleterre et en France, et des trophées nationaux comme s’il en pleuvait. La Juventus, le Milan AC, Chelsea, le Paris SG, des grands noms d’Europe qui ont tous vu "Carletto" s’asseoir un jour sur leur banc de touche, avec succès. L'Italien peut donc se permettre d'émettre des jugements et il ne s'en prive pas. Arrivé au Real Madrid l’été dernier, le technicien s’est confié au Financial Times. On a lu ses confidences pour vous faciliter la tâche. Voici ce qu'il faut en retenir.
  Mon c... est à l'épreuve des tremblements de terre 
La pression, Carlo Ancelotti s’y est habitué. Pourtant, cela n’avait rien de naturel pour lui au moment d’entamer sa carrière d’entraîneur. "Entraîner deux ou trois ans et prendre des vacances", voilà son état d’esprit à son arrivée sur le banc de Reggiana en 1995. Dix-huit ans après, la pression est devenue son quotidien. "J’ai l’expérience de ce monde… Je ne suis pas déprimé quand le résultat est mauvais, pas tellement content quand il est bon", confie-t-il. Avec bientôt 900 matches passés sur le banc de touche, le technicien italien le dit tout net : "mon c... est à l'épreuve des tremblements de terre". As en a d'ailleurs fait sa une ce samedi.
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  Le 4-4-2 était pour moi la seule façon de jouer au football  
Formé aux côtés d’Arrigo Sacchi, dont il devient l’adjoint en 1992, au sein de la sélection italienne vice-championne du monde en 1994, Carlo Ancelotti se familiarise avec un système : le 4-4-2. À tel point que le tout jeune entraîneur en vient à penser que "c’est la seule façon de jouer au football". Un point de vue qui évoluera grâce à un joueur, et pas des moindres : le Ballon d’or 1993 Roberto Baggio. "Baggio voulait jouer 10, explique Ancelotti. Je lui ai dit : ‘Non, tu dois jouer buteur’. Il est parti à Bologne et l’année suivante il a marqué 25 buts pour Bologne ! J’ai perdu 25 buts ! Grave erreur."
  Le football est à la fois la chose la plus importante et la moins importante au monde 
Le 25 mai 2005 est un jour qui restera gravé dans la mémoire de Carlo Ancelotti. Ce soir-là, son équipe, le Milan AC, mène 3-0 à la mi-temps de la finale de la Ligue des champions face à Liverpool. Les Anglais reviennent au score en deuxième période et l’emportent aux tirs au but. Pourtant, "Carletto" n’en garde aucune amertume. "L’équipe a fait le maximum pour gagner ce match, considère-t-il. Je n’ai pas à être en colère. Je pense que c’est le destin. Le football est à la fois la chose la plus importante et la moins importante au monde".
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  Les Français ne comprennent pas qu’ils doivent être à 100% tout le temps 
Après deux ans passés à Chelsea, marqués par un doublé championnat - Coupe d’Angleterre en 2010, Carlo Ancelotti débarque à Paris à l’hiver 2011 pour remplacer Antoine Kombouaré sur le banc du PSG version Qatar. Un club où il doit "tout construire depuis le plus bas niveau". En France, il découvre un autre championnat mais aussi une autre mentalité. "Les Français ne comprennent pas pourquoi ils doivent être à 100% tout le temps, lance le technicien italien. Les joueurs arrivaient à 10h30 et partaient à 12h30, 13h. C’était difficile de changer ça, de leur dire : ‘vous devez rester après l’entraînement, manger sainement, boire normalement, vous reposer.’ ".
  Entraîner Ronaldo, c’est entraîner un joueur comme les autres  
Arrivé sur le banc du Real en juin 2013, Carlo Ancelotti prend en main une équipe qui a pour ambition de remporter la dixième Ligue des champions de son histoire. Il y entraîne surtout Cristiano Ronaldo considéré comme l’un des deux meilleurs joueurs du monde avec Lionel Messi, et désormais double Ballon d’or. Pourtant, pas question pour l’Italien de modifier sa méthode. "Entraîner Cristiano Ronaldo, c’est entraîner un joueur comme les autres, considère-t-il. Pour moi, c’est comme entraîner Carvajal ou Morata. C’est souvent plus facile avec des joueurs comme lui car ils sont plus professionnels que les autres

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