L'heure de Coupet ???
Foot - L1 - Paris-SG
L'heure de Coupet ?
Pour défier l'OM, dimanche au Vélodrome, Antoine Kombouaré songe à remplacer Edel, fragilisé par son but casquette en C3, par Coupet.
Calamiteux sur le but du Benfica jeudi au Parc en Ligue Europa, Apoula Edel sera-t-il le gardien du Paris-SG face à Marseille, dimanche soir (21h00) ? Antoine Kombouaré avait lui-même qualifié au soir de l'élimination la boulette du gardien arméno-camerounais «d'erreur impardonnable». Interrogé par L'Equipe sur la possibilité de le remplacer par Grégory Coupet dans le sprint final, l'entraîneur parisien ne dit ni oui ni non mais reconnaît que le n°1 et sa doublure sont désormais «sur la même ligne». 
Sur 2011, Grégory est revenu à un très bon niveau. Il est à nouveau compétiteur et compétitif. Il est en concurrence avec Edel depuis la reprise de janvier. Jusqu'à présent, j'ai toujours pensé qu'Edel était devant.» Sur son choix du titulaire pour le match au Vélodrome, Kombouaré s'en tire par une pirouette : «Dimanche matin, je vais prendre une pièce, la jeter en l'air et voir de quel côté elle retombe... Je plaisante ! Je préfère le préciser ! La loterie, ce n'est pas mon genre.»
Lancé sur le même sujet par le Parisien, Robin Leproux, le président du PSG, ne veut pas entrer dans le débat mais n'enfonce pas Edel. «Je ne répondrai pas puisque je ne suis pas entraîneur du PSG. C'est Antoine (Kombouaré) et c'est celui qu'il faut au PSG. Il prendra la bonne décision. Edel a fait de très, très bons matchs. S'il joue à Marseille, j'attends de lui qu'il nous sorte un très grand match.» (rédaction)
Leproux ambitieux pour la saison prochaine Robin Leproux explique au Parisien qu'il veut «constituer, la saison prochaine, une équipe taillée pour se qualifier en Ligue des champions. On doit viser les trois premiers et non plus le top 5.» Le recrutement ? «Trois ou quatre internationaux doivent nous rejoindre pour passer un cap. Tout le monde connaît les joueurs ciblés, prioritaires (NDLR : Ospina, A. Diarra, Payet, Gameiro) et ce qu'ils peuvent coûter.» Colony, l'actionnaire, est-il en phase avec ce plan ? «Il ne faut pas s'arrêter au déficit. La valeur des joueurs n'a jamais été aussi importante. C'est un élément aussi important sportivement que pour l'actionnaire. On peut construire sur des bases saines.»
Wilshere, le baby Scholes
En six mois, Jack Wilshere est devenu un élément clé d'Arsenal. En l'absence de Fabregas et Song, l'Anglais partagera les clés du jeu avec Samir Nasri contre WBA samedi (16h00).
«Wilshere est un grand joueur, il a été une grosse surprise pour moi. Je ne le connaissais pas au début de la saison». L'hommage est signé Pep Guardiola en personne. L'entraîneur du Barça s'y connaît en jeunes pousses, puisque avant de s'occuper de l'équipe A, il avait fait ses gammes à la Masia, le centre de formation barcelonais, d'où sont sortis Messi, Xavi, Iniesta ou autres Fabregas. Douze ans après Ashley Cole, l'académie d'Arsenal a produit un nouveau prodige anglais : Jack Wilshere. Né le 1er janvier 1992, ce gaucher est couvé par le club londonien depuis ses neuf ans et a connu son baptême en Premier League à seulement 16 ans et 256 jours. Deux ans plus tard, le milieu est devenu le plus jeune international anglais et un pilier des Gunners.
Une progression fulgurante qui s'explique par un changement de poste, décidé par Arsène Wenger en début de saison. Alors qu'il a débuté sa carrière comme milieu offensif, le manager d'Arsenal lui a demandé de reculer d'un cran, pour en faire le pendant de Cesc Fabregas dans son milieu à trois, à la gauche d'Alexandre Song. Une stratégie payante, puisque le jeune Anglais, 19 ans depuis le 1er janvier, est devenu un élément majeur du onze londonien, où sa hargne - «nous n'abandonnerons jamais, c'est l'esprit d'Arsenal», a-t-il dit après l'élimination contre Barcelone en C1 - et sa vision du jeu font merveille. «C'est un talent rarissime, nous disait Gilles Grimandi en septembre 2008. Lors de l'Emirates Cup cet été, certains adversaires ont voulu le descendre. Mais il ne s'est pas démonté».
Des qualités qui font penser à un certain Paul Scholes, comme l'a reconnu Arsène Wenger : «Wilshere, c'est un joueur engagé qui ne lâche jamais rien. C'est ce que j'aime chez lui. Il a un punch exceptionnel et me fait beaucoup penser à Paul Scholes. Comme lui, Jack peut à la fois se battre et jouer en même temps. Il est bon dans la zone défensive, mais aussi en zone offensive. Nous avons l'habitude d'avoir des joueurs seulement forts dans l'un des compartiments du jeu. Lui, il est fort dans les deux.» L'entraîneur français est d'ailleurs un grand fan de son international, «un footballeur fantastique avec un potentiel incroyable. Réussir ce qu'il fait à son âge, c'est phénoménal.» Le phénomène partagera de nouveau la responsabilité du jeu d'Arsenal avec Samir Nasri samedi, contre West Bromwich Albion, puisque Fabregas et Song sont absents pour cette rencontre de la 30e journée de Premier League. - Alexis DANJON
Le 19/03/2011 à 08:32 | Mis à jour le 19/03/2011 à 11:39 35 COMMENTAIRESFoot - ESP - Barça
Le Camp Nou pensera à Abidal
Alors qu'Eric Abidal récupère de son opération jeudi d'une tumeur au foie, des groupes de supporters du FC Barcelone ont lancé sur facebook une opération originale de soutien au défenseur français. Comme Abidal porte le numéro 22, ils proposent que ce samedi soir, à la 22e minute du match contre Getafe, le Camp Nou scande le nom du joueur. Les joueurs du Barça exprimeront aussi leur solidarité avec Abidal en arborant à l'échauffement un message de soutien. Coup d'envoi à 20h00, rendez-vous à 20h22... «Abidal ! Abidal !»
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